« Les Gantois, c’est une race à part ». Simple cliché ou y a-t-il une part de vérité ? La recherche du véritable « caractère gantois » a déjà permis d’établir une liste concrète de traits de caractère, à laquelle satisfont de nombreux citoyens et projets gantois. Envie d’en savoir plus ? Plongez un instant dans le caractère gantois !

Définir Gand en une ou deux phrases n’est pas simple. Vous vous en rendrez compte quand vous prendrez le temps de connaître la ville et ses habitants. Gand est la ville de la contradiction bon enfant, de l’obstination amicale, de la cohésion dans la différence. Les Gantois sont des rebelles qui ont du mal à se plier aux normes en vigueur. C’est ainsi que Gand est devenue un havre de liberté, une ville où il y a de la place pour l’expérimentation, la liberté et l’individualité. Toujours en créant des liens, car à Gand, les gens veillent les uns sur les autres. Le tuupe tegoare, qui signifie « tous ensemble » en gantois, n’est pas un vain mot. 

Un peu REBELLES

Les Gantois rebelles ? C’est une certitude ! Saviez-vous que les habitants de la ville ne voulaient pas payer d’impôts à Charles Quint, au XVIe siècle ? Ils ne voulaient pas contribuer financièrement à ses coûteuses guerres impériales. Ils ont dû payer cet acte de rébellion par une invasion de la ville par l’empereur. En 1949, des appels ont été lancés à l’université de Gand pour occuper le Château des Comtes afin de protester contre l’augmentation du prix de la bière. La bière est un droit fondamental, estimaient les étudiants, qui se sont rendus en masse au monument historique pour une action clin d’œil qui a fait les choux gras de la presse internationale. L’image rebelle de Gand ne sort donc pas de nulle part. Et elle lui colle toujours à la peau. En 2011, par exemple, les Gantois ont organisé une grande fête populaire à l’occasion du « championnat du monde des formations de gouvernement ». Un pied de nez à l’establishment politique.  

Lors du cortège des « Stroppendragers » (porteurs de corde), les Gantois commémorent l’entêtement historique qui a failli leur coûter la tête au XVIe siècle, à la suite d’une révolte contre Charles Quint.
Les 138 étudiants qui ont occupé le Château des Comtes le 16 novembre 1949 pour protester contre l’augmentation du prix de la bière ont fait la une des journaux jusqu’à New York. Cette farce estudiantine est toujours commémorée chaque année.

La CONNEXION avant tout

Mais Gand veut aussi créer du lien : le fameux tuupe tegoare (« tous ensemble » en gantois). Revenons un instant à ce championnat du monde des formations gouvernementales. Les organisateurs avaient demandé aux participants de ne pas apporter de symboles politiques tels que des drapeaux. Tout le monde était le bienvenu, mais les opinions personnelles devaient rester personnelles. Cela a créé un sentiment extraordinaire de connexion. Plus récemment, avec l’asbl Enchanté, quelques Gantois ont lancé une initiative visant à créer du lien. Ils voulaient que les habitants de la ville, qu’ils soient ou non en situation de vulnérabilité, s’occupent les uns des autres. De nombreux établissements horeca vous proposent d’acheter un café ou un repas suspendu. Un petit geste qui fera chaud au cœur à quelqu’un.  Cette personne peut entrer dans un établissement horeca et voir s’il y a un reçu pour un café, une soupe ou un paquet de frites en attente. Encore une belle initiative pour créer du lien ? Allez, Chantez!, qui organise des soirées de chant auxquelles tout le monde peut participer gratuitement. Les classiques et les chansons pop sont chantés à tue-tête et tout le monde rentre chez soi avec dix kilos de soucis de moins. Chanter ensemble comme catalyseur de contacts sociaux, c’est vraiment cool ! 

Allez, Chantez!, c’est chanter « tuupe tegoare » et à tue-tête en ville.

Si possible NON CONFORMISTE

Le fait que les Gantois envisagent les choses à leur manière se traduit dans 1001 projets et activités dans la ville. Il suffit de voir comment les Gantois protestent. Cette action ludique contre l’augmentation du prix de la bière n’est pas seulement rebelle, elle est aussi singulière. Plus récemment, il y a eu le Dobberdag : un jour où tout le monde était invité à venir flotter dans un bateau au Houtdok, un appel amical pour créer plus d’eaux de baignade ouvertes dans la ville. Et peut-être vous souvenez-vous de la manifestation avec les pantalons roses ? Suite à la décision d’un juge de faire démolir les piscines extérieures, l’aire de jeux et la terrasse du parc de loisirs de Rozebroeken en raison de plaintes pour nuisances sonores, les habitants du quartier ont accroché des ballons et des pantalons roses en signe de protestation. Ils étaient fermement opposés à la suppression des infrastructures extérieures. Leur action n’a pas été sans succès puisque la piscine extérieure a pu rester. Adopter une approche différente pour attirer l’attention de manière positive : les Gantois sont des cracks en la matière.  

Autre proverbe gantois : « Nie neute, nie pleuje » (Arrête de geindre et persévère). En d’autres termes, ne pas se plaindre et ne pas renoncer (ne pas céder).

CASSER LES CODES quand il le faut

Le fait que les Gantois préfèrent remettre en question les normes et les bousculer si nécessaire est perceptible dans toutes sortes de domaines. La ville de Gand s’est interrogée il y a quelques années sur la place de la voiture dans le centre-ville. Elle a ensuite élaboré un plan de mobilité ambitieux. En faisant fi des vents contraires violents. L’intérêt commun - un air plus pur dans la ville - primait. Rues cyclables, voitures partagées, parkings pour vélos-cargos : Gand est vraiment un pionnier dans le domaine de la mobilité. En matière de stratégie alimentaire aussi, Gand fait bouger les lignes. Le « Jeudi Veggie » a vu le jour à Gand, après quoi de nombreuses autres villes ont adopté le concept. Vous pouvez emporter les restes du restaurant dans une boîte joliment baptisée « Restorestje ». Les Gantois sont également des pionniers en matière de relations interpersonnelles. Ignorer les nouveaux arrivants ? Pas du tout ! Refu Interim recherche des opportunités de bénévolat pour les personnes nouvellement arrivées en Belgique, afin de les mettre en contact avec d’autres personnes. Oser regarder les choses différemment et en faire quelque chose de nouveau : c’est la force des Gantois. S’ils reçoivent régulièrement une « djoef op de muil » (gifle) proverbiale, ils l’acceptent. 

La voiture reine a cédé la place aux pistes cyclables, aux ponts cyclables et aux innombrables cyclistes qui traversent la ville sur leur vélo-cargo ou leur vélo longtail.

Venez en faire l’expérience

On peut décrire le caractère gantois avec de beaux mots, mais rien de tel que de le découvrir par soi-même. Découvrir la ville et ses habitants, avec un esprit ouvert. Vous séjournez à Gand ? Ne manquez pas de discuter dans un bar avec un Gantois de pure souche ou de tirer une bavette avec un commerçant local. Soyez un hôte courtois, sincèrement intéressé par ce qui fait de Gand ce qu’elle est. Vous recevrez beaucoup en retour ! 

Overnachten

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